Trophées des sports 2017 de l'UJSF de Corse : Les lauréats

Amis, familles, sportifs, élus, journalistes, tout le monde était réunis ce dimanche à bord du Mega Express 3 de la Corsica Ferries pour l’événement marquant de ce début d’année : le trophée des sports qui récompense chaque année, les meilleures athlètes de toutes les disciplines. Devant la presse quasiment au grand complet, les sportifs corses se sont succédé.
Parmi eux, Antonin Romieu (13 ans), le plus jeune d’entre eux, déjà primé il y a deux ans et qui vérifie l’adage de Corneille « La valeur n’attend point le nombre des années », Alexandra Feracci, qui n’en finit plus d’enfiler les médailles mais rêve de Tokyo où elle pourrait briguer une médaille, Priscilla Gneto (qui soigne une vilaine blessure à Cap breton) ou Julia Tolofua (absente aussi pour cause de sélection nationale), toutes deux représentées, Antoine Exiga, figure de proue du GFCA Volley, présent à béquilles (il se soigne d’un accident de la circulation), Kylian Thiercelin-Lanteri, le speedy Gonzales des pistes de ski ou le Super Trophée 2017, attribué à Christophe Charlier, double champion du monde de moto…un bien beau palmarès en somme sous le regard fier et ému des parents et au milieu de la presse insulaire quasiment au complet (FR3 via Stella, Corse Matin, RCFM, Journal de la Corse, CNI…). Le tout en présence de Lauda Guidicelli, conseillère exécutive en charge de la jeunesse et des sports et Stéphane Vannucci, adjoint délégué au sport à la Ville d’Ajaccio.

« Ces trophées récompensent le travail de nos sportifs, commente ce dernier, ils représentent la Corse et nous sommes fiers que la presse puisse leur rendre hommage. Cela touche le sport professionnel et amateur à travers de nombreuses disciplines. Et beaucoup de jeunes ont réussi. Ajaccio rafle la mise, c’est un honneur aussi pour la ville. »
Dans un coin de la salle, Christophe Charlier, super trophée 2017, est le plus sollicité. Micros, caméras, stylos et carnets. Logique pour un champion confirmé qui est monté en 2017 sur le toit du monde à deux reprises. « Ce trophée représente beaucoup pour moi. Cette année, j’ai été l’ambassadeur de la Corse. Je suis parti en Enduro, une discipline que je ne connaissais pas trop et ça a bien marché. Je suis content de cette réussite même s’il faut rester humble. En 2018, je vais essayer de remporter le titre au scratch. J’ai eu le titre par équipe, je vais briguer le titre individuel. »
Un vibrant hommage a été rendu en fin de cérémonie à nos confrères Paul Rossi et Dominique Figarella disparus en 2017 et auxquels Jean Pruneta a associé Toussaint Canazzi, photographe.

Le palmarès 2017
Trophées
- Priscilla Gneto (Double médaillée d’or aux Championnats d’Europe Judo, – 57Kg, individuelle et par équipes, en avril 2017 à Varsovie).
- Julia Tolofua (Championne de France de Judo, +78 Kg)
- GFCA Volley (Vainqueur de la Coupe de France)
- Antonin Romieu (Squash / Champion de France U13 et membre de l’équipe de France)
- Nathan Secondi (3ème de la Coupe du Monde VTT enduro)
- Alexandra Feracci (Karaté / doublé coupe/championnat en Kata)
- Kylian Thiercelin-Lanteri (Ski de vitesse / Champion de France – 18 ans, vice-champion de France – 21 ans, 4ème en Coupe du monde, recordman de vitesse sur 1km : 176 kms/h).

SUPER TROPHÉE 2017 : Christophe Charlier (double champion du monde, Enduro et Motocross)

TROPHÉE ESPOIR : Les frères Franceschi. Jean Baptiste (21 ans), Champion de France Junior des Rallyes, inscrit au Championnat du monde WRC3, et Mathieu (18 ans) vainqueur du Volant « Rallye jeunes FFSA ».

LE TROPHÉE HOMMAGE : Jean Pierre Arrighi (60 ans de courses à pied).

Jean Pruneta, président de l’UJSF Corse : «La relève est assurée »

Jean Pruneta est pour beaucoup, la voix de Frequenza Mora, celle du Sporting, qu’il couvre depuis le début des années quatre-vingt dix. Depuis six ans, c’est aussi le président de l’antenne régionale de l’UJSF. On lui doit la relance du trophée des sports après quelques années de sommeil et surtout sa nouvelle configuration, à savoir la couverture de tous les sports et la présence de toute la presse insulaire. Une manifestation qui prend, aujourd’hui, une autre envergure. Et qu’il présente pour CNI

- Que représente cette journée ?
- La grande famille de la presse insulaire est réunie. Au début, RCFM seul. Puis Corse Matin. Depuis quelques années, on a fait le pari de relancer la manifestation, avec, cette fois, tous les médias de Corse. Après avoir vécu une vingtaine de trophées des sports, il me paraissait énorme de sortir du football, sport roi. En organisant cette cérémonie, on sortait de cette discipline et l’on découvrait d’autres athlètes ou des performances que l’on aurait pu ignorer même en étant journaliste sportif. J’ai trouvé qu’il était important de les mettre en valeur.

- 2017, une année fertile pour le sport corse ?
- On serait tentés de dire, au vu du palmarès de chaque année, que les résultats sont toujours là. On croit que cela va être difficile de coucher quelques noms, de trouver des performances, que tous les journalistes planchent envoient leurs propositions sur ce qu’ils ont entendu ou vu, on s’aperçoit qu’il y a des résultats tous les ans et que nous sommes contraints de réduire à dix athlètes. D’où une petite sélection par rapport aux performances. On essaie de prendre les performances les plus hautes, titres, coupe du monde, titres européens, J O s’il y a lieu, etc…si d’aventure, on tombe sur année creuse, il y a toujours les vice-champions, des compétitions inédites, donc toujours de la matière pour mettre en valeur nos sportifs. Les Corses se distinguent toujours. Et quand on voit la jeunesse qui s’est illustrée cette année, on se dit que la relève est assurée.

- 2017 fut aussi marquée par des disparitions de certains de nos confrères et amis. Là aussi, il était important de rendre hommage ?
- Paul Rossi à travers la radio et Dumè Figarella pour la presse écrite, ont tous les deux marqués de leur empreinte, le monde du journalisme insulaire. C’était des gens qui ne couvraient pas que le football même si c’était plus le cas pour Dominique Figarella. En tant que chef des sports, il avait couvert de nombreuses disciplines. On aurait préféré qu’ils soient aujourd’hui avec nous…Ghjè a vita. Et nous associons à ces deux disparitions, celle de Toussaint Canazzi, photographe dédié à tous les domaines …